Ils nourrissent les rêves et l’imagination et se dégustent à tout âge mais surtout à “pleine oreille”.
Lorsque j’étais enfant, souvent, le soir venu, mon père m’installait sur un coussin pour me conter une histoire. J'ignore si ce coussin était enchanté mais je suis sûre en revanche que quelques mots seulement suffisaient à le faire s’envoler.
Ainsi ai-je parcouru pays étranges et contrées magiques au gré de contes aux mille couleurs, délicatement portée par la voix de mon Papa. Sans s’en douter, c’est un soleil que celui-ci a glissé dans mes sabots. Et ce sont ces sabots que j’ai choisi de chausser quand s’est imposée à moi comme une évidence l’idée de devenir conteuse.
Pour accompagner la musique, les sons et les rythmes dont vibraient mes propres mots, j’ai adopté une cithare aux timbres chauds et limpides.
Elle est désormais de tous mes spectacles, en salle ou pleine nature, afin que parole, musique, chant et silence offrent le conte avec force et singularité.